Le tricot : yoga du cerveau. Loretta Napoleoni explique que cela a été prouvé par la science : « Des études neuroscientifiques ont montré que l’activité du tricot ressemble beaucoup à des activités comme le taï-chi, ou le piano car on utilise les deux parties gauche et droite du cerveau, et du corps
Le tricot permet favorise la méditation
« Tricoter ancre dans l’ici et maintenant », résume la psychologue Agnès Verroust. Le tricot pourrait même ralentir la respiration et apaiser le rythme cardiaque. Gaëlle Riou, ergothérapeute, a observé ces résultats sur l’anxiété : « Des patients en service de psychiatrie qui participaient à mon atelier de tricot ont réduit leur consommation d’anxiolytiques », atteste-t-elle.
Tricoter permet de renouer avec le sensoriel
Tricoter ramène l’esprit au corps. Le bruit des aiguilles, la douceur des pelotes et les jolies couleurs constituent de menus plaisirs sensoriels dont on connaît aujourd’hui l’importance pour se sentir bien au quotidien. Ces sensations positives peuvent être renforcées par le souvenir apaisant d’une mère ou d’une grand-mère qui tricotait.
Le tricot permet de se vider la tête
Quand on débute, enchaîner les mailles réclame une telle concentration qu’il ne reste aucune place pour ressasser ses problèmes. Les tricoteurs un peu plus aguerris peuvent écouter de la musique ou discuter. Cela contribue à faire taire le monologue intérieur. Une étude canadienne a montré que cet effet fonctionnait même chez des personnes souffrant de pensées obsessionnelles.
Tricoter améliore l’estime de soi
Voir naître un objet sous ses doigts procure de la fierté. « Tricoter nous prouve que l’on est capable de créer quelque chose de beau, explique Agnès Verroust, et de maîtriser un geste qui nous semblait difficile. » On se sent encore plus valorisé quand l’ouvrage est apprécié par d’autres. « En particulier des personnes qui tricotent, précise la psychologue, et qui savent évaluer le travail terminé. »









